What's in the boudoir... [RP LIBRE]

Il est des jours ou le tumulte du monde ne cesse de troubler le monde intérieur d'une âme, ou l'esprit à besoin de ce repos, de cette solitude qui lui offre l'opportunité de n'être que soit, de disparaître en soit pour un moment de quiétude, pour un espoir ou tout simplement pour se plonger dans un livre avec l'intention ferme de ne reprendre son souffle qu'au jour où la dernière ligne, la dernière page aura été lue.

Malheureusement, Poudlard n'était pas toujours le lieu le plus intéressant pour se plonger dans les lectures. Le grand hall grouillé d'élèves, la bibliothèque ou le silence devait être un mot d'ordre était parsemé de ces chuchotis d'élèves travaillant ou gloussant sur des histoires qui n'avaient rien à voir avec l'idée que l'on pouvait se faire d'une étude, d'une lecture, d'un instant de paix. En cela, elle plaignait ardemment la bibliothécaire qu'elle avait toujours tant appréciée.

La salle commune offrait trop de distraction et les autres lieux qu'elle pouvait apprécier en certains temps, qu'ils soient la cour intérieure, les jardins de l'école ou les bords du lac ne se portaient pas, ce jour à ce genre de rêverie littéraire dont elle avait tant besoin. Alors, son espoir et ses envies s'étaient portés sur le boudoir, ce lieu qui n'était réservée qu'aux demoiselles de l'école, un lieu qui était emplie de douceur, de bien être, de confort, là ou le thé était toujours chaud, ou les broderies attendaient, ou les instruments étaient toujours accordés et surtout, là où, prêt d'une fenêtre se tenait des dizaines de coussins, des couvertures, pour permettre à celles qui le souhaiterais de profiter de cet instant, le regard sur l'extérieur.

C'était là, qu'elle s'était installée, le cœur joyeux et léger, sa robe d'un jaune mordoré flottant autour de ses chevilles, l’emblème de sa maison trônant fièrement sur sa poitrine, ses longs cheveux blonds relevé en un chignon léger alors que de ses mains qui remontaient un châle sur ses épaules, elle plongeait dans la lecture qu'elle s'était choisie.

C'était un livre à la couverture d'un bleu magnifique, le titre finement gravé. Charles Dickens, la maison d'âpre-vent. Comment ne pas succomber à l'envie de lire cette œuvre ? D'en apprendre plus sur ce roman splendide qui n'était là que pour étoffer son désir d'apprendre, encore et toujours, de lire, encore et toujours, de s'enfuir, encore. Toujours.

Car, qui dit lire, dit plonger dans un monde et un univers différent, voyager vers un lieu qu'on ne pourrait atteindre en réalité, tout sort et toute magie mise de côté. Du moins, c'est ce qui est censé arrivé, mais quand vous vous réfugiez dans un lieu qui peut être peuplé ou qui peut amener quelques connaissances, il faut toujours s’apprêter à refermer son livre et la tête relever. Un sourire bienveillant cachant la frustration de l'interruption et une question. Pourquoi avoir choisi cet endroit déjà ?

C'est la question qui se posait alors qu'une personne l'interrompait.