Nous n’avons pas grandi dans la richesse et dans l’opulence. Mes parents sont originaires du Texas, mais je suis né et j’ai vécu en Angleterre toute ma vie.
J’ai vécu dans une petite demeure avec mes frères et sœurs. Elle était minuscule si bien que nous n’avions pas de chambre individuelle.
Je partageais la mienne avec mon petit frère avec qui mes relations n’ont pas toujours été simples.

Deuxième enfant de la famille, je suis le fils aîné de la famille. Pour autant je ne suis pas l’homme responsable du bon fonctionnement de la famille.
Nous ne sommes pas des nobles ou des riches. Personne n’allait récupérer l’entreprise familiale. Les us et coutumes ne nous sont pas familiers.
Toute la famille a mis la main à la pâte pour le bien de tous.

Ma mère travaille en tant que servante au sein de la famille Lacroix. Il nous arrivait de venir l’aider pour les tâches ménagères.

Je me rappelle de la première fois où je suis rentré dans leur demeure. Leur maison devait faire 5 fois la mienne. Une armée de domestique, de l’or, des tableaux… J’avais été ébloui par cette richesse.
Mais cette famille, bien que noble, n’en reste pas moins aimante et attachante. J’aimais passer du temps chez eux.

Ma sœur a été la première à partir à Poudlard lorsqu’elle a eu 11 ans. Régulièrement nous recevions des hiboux de sa part, nous vantons les mérite de cette école. Mon impatience d’y rentrer ne faisait alors que grandir. Puis ce fut mon tour d’y rentrer et j’ai de suite aimé cette école, son atmosphère, ma magie.

J’adore la magie. J’ai soif de connaissance. Je veux en apprendre davantage. Je suis comme un enfant devant ses cadeaux de noël. Impatient. Je suis rentré dans la maison de Serdaigle. Et elle était faite pour moi.
Puis ma sœur et moi avons été rejoints par notre frère cadet.

Lorsque j’ai eu 16 ans, je me suis aperçu de quelque chose qui ne rentrait pas dans le code social de cette époque.
Je me suis rendu compte que j’étais amoureux de mon meilleur ami avec qui je suis tous les jours depuis notre rencontre à Poudlard lorsqu’on avait 11 ans.
Cela s’est produit doucement. Je le considérais comme mon meilleur ami. Nous étions proches et j’étais persuadé que j’aimais les filles. J’ai d’ailleurs fréquenté, en secret une fille. Cette dernière, pour ne pas ternir sa réputation, voulait que ça reste secret.
Mais je ne l’aimais pas et j’aimais cet homme. Une relation interdite. Tabou et dangereuse.

Les relations hors mariage sont très mal vues. Alors une relation avec un homme l’était encore plus.
Mais je l’aimais. C’était plus fort que moi et j’en ai parlé à mon petit frère qui a tenté de m’aider du mieux possible.

Je n’ai jamais réussi à avouer la vérité à mon meilleur ami. Surtout qu’il est promis à une jeune femme.